mardi 15 décembre 2015

Mémoires d'exposition


Lieu de mémoire, s’il en est, le musée semble paradoxalement assez démuni lorsqu’il s’agit d’appréhender et d’entretenir sa propre histoire. Certes, beaucoup d’institutions ont entrepris d’écrire des ouvrages relatant les étapes franchies depuis leur création, en revanche l’archivage des éléments relatifs aux expositions est plus incertain. Phénomène relativement récent dans l’histoire des institutions, l’exposition temporaire rencontre un public de plus en plus averti et engage des corps de métiers de plus en plus spécialisés. L’historien comme le muséologue ne trouve souvent que des traces lacunaires, voire inexistantes, lorsqu’il s’agit de revenir sur des expositions temporaires après leur tenue. Pourtant cela n’intéresse pas seulement ceux qui entendent rendre compte des évolutions, mais aussi les professionnels qui peuvent trouver dans l’archivage des informations relatives aux expositions une connaissance approfondie des méthodologies, de l’évolution des métiers et accroître leur savoir faire en même temps que leur culture de l’exposition. Si durant longtemps, peu de documents formalisés existaient, il n’en est plus de même alors que les méthodes de conception des projets s’affinent et que la règle des marchés publics impose des étapes identifiées. 
Bien des visiteurs se créent une culture expographique en conservant des catalogues d’exposition, des photographies, et en multipliant les occasions de visites, cependant les professionnels ont nécessité à conserver pour se constituer non seulement une mémoire, mais pour accroître leur compétence et leur savoir faire de l’exposition. Aussi, les banques de données sont utiles pour témoigner, mais avant tout pour transmettre et pour préparer les expositions de demain.
La question de la documentation afférente à l’exposition devient plus vive dès lors qu’il ne s’agit pas seulement de témoigner d’une histoire, mais de participer au renouvellement des formes. Apparaît récemment un véritable répertoire de l’exposition, avec ses classiques, qui peuvent faire l’objet d’une re-présentation. Ainsi le Centre Pompidou revisite l’exposition de référence Les Magiciens de la Terre et le musée de la Monnaie de Paris traite des expositions cultes de Marcel Broothaers, Le Département des aigles. Alors que la biennale de Venise s’engageait à remonter la célèbre exposition temporaire proposée en 1969 à la Kunsthalle de Berne par Harald Szeeman, la question se pose donc de l’interprétation, de la variation sur un thème, voire, de la multiplicité des modalités de présentations des expositions du fait de leur coproduction et de la comparaison qu’elles peuvent occasionner. L’exposition de l’exposition devient un sujet par lui-même dès lors que la culture de l’exposition s’accroît chez les publics, et que celle-ci s’affirme comme une œuvre à part entière, tant muséographique par son discours, que par sa scénographie, transcendant les expôts (les œuvres), en eux-mêmes. L’exposition est une écriture, un travail d’auteurs singuliers, et par la même le commissariat engage à inventer ses propres méthodes d’archivages, lors de la conception, de la présentation et de sa réception. Si le théâtre multiplie les captations et la danse sa propre notation pour conserver les processus de création, les institutions doivent également réfléchir à l’inscription de leur exposition dans l’histoire. Les catalogues ne semblent plus suffisants pour rendre compte de la complexité du travail expographique et si les outils multimédias peuvent être avantageusement mobilisés, encore faut-il en réfléchir le cadre et les conditions.

Dès lors, plusieurs questions sont liées à la mémoire de l’exposition : 
- Que doit-on conserver ? Quel stade de l’exposition entend-t-on rendre compte, de son état définitif ou des étapes et processus de construction du projet ? A quel public communique t-on quel document ? La transparence de l’institution publique impose-t-elle de partager ? Qu’en est-il du versement dans les archives ouvertes et les creatives commons ? Quelles questions de droit de la propriété intellectuelle cela engendre t-il, notamment vis-à-vis des documents fournis par d’éventuels prestataires (APS, APD, Esquisse, etc) ? Concrètement comment conserver ? Avec quelles méthodes et quelles procédures systématiques ? Sur quelles bases de données, et avec quelles synergies et mutualisations éventuelles entre institutions ? Comment associer les organismes professionnels ? Quels usages et quelles valorisation des documents archivés ? Selon la nature de l’exposition, comment rendre compte des dispositifs immersifs, multimédiatiques, des installations, des expériences de visite ? Comment peut-on associer les visiteurs à d’éventuels banques de données participatives sur les images faites durant les expositions ? Comment cela peut-il s’avérer un moyen d’actions culturelles avec les publics ? En quoi l’archivage peut-il à la fois révéler la richesse des actions conduites dans le temps, mais aussi servir de supports à de nouvelles actions ? Actions culturelles hors les murs, exploration de sa propre mémoire lorsqu’il s’agit de s’adonner à son autobiographie institutionnelle ? La démarche de documentation doit-elle viser à l’objectivité ou bien à affirmer des approches subjectives, en faisant appel par exemple à une approche artistique pour en capter l’esprit ? Entend-t-on tout conserver et multiplier les prises de vues ou ne saisir que des aperçus signifiants ? Faut-il penser des outils communs de documentation par l’intermédiaire de banques de données mutualisées ou envisager au contraire des démarches singulières ? Comment les logiques d’archivage et de valorisation peuvent-elles refléter une identité et une lisibilité institutionnelle ?
La journée d’étude se penchera sur ces différentes questions à partir d’études de cas et de démarches conduites ou mises en place par des institutions. 
L’exposition en cours au Palais des Beaux-arts, La Joie de vivre, présentée dans le cadre de Lille 3000, sera prise comme exemple concret pour introduire le sujet et s’intéresser aux procédures qu’il est possible de conduire. 


Programme
9h : Accueil (entrée 18 bis rue de Valmy)
9h15 : Introduction à la journée d’étude 
Bruno Girveau, PBA
Serge Chaumier, Master MEM 
Sylvie Grange, OCIM 
Agnès Levillain, Association Les Muséographes
9h45 : Dans l’institution, que conserve-t-on des expositions temporaires ? Choix et méthode au travers d’étude de cas, avec trois témoins, animé par André Gob, professeur de muséologie à l’Université de Liège : 
  • Marie-Pierre Lahalle, Cité des Sciences et de l’Industrie
  • Anne-Marie Delattre, Musée des Confluences 
  • Marc-Olivier Gonseth et Bernard Knodel, Musée d’ethnographie de Neuchâtel 
Discussion
10h45 Pause
11h : Bruno Girveau / Jean-Marie Dautel : Présentation de l’exposition La Joie de vivre au PBA et documentation d’une exposition de la conception à sa présentation
Discussion 
12h15 Visite de l’exposition en présence des commissaires et du « faiseur d’images »
Déjeuner 
14h Après midi, animé par Rémi Parcollet 
  • Arno Gisinger, artiste. Témoigner par l’interprétation ? Du systématisme au subjectivisme, l’artiste témoin de l’exposition
  • Veerle Soens & Rocio del Casar : Exemples au Bozar, Bruxelles 
Discussion 
15h : Mémoires de l’exposition d’art contemporain, animé par Noémie Drouguet
  • Rémi Parcollet : Les Archives photographiques d’exposition
  • Stéphanie Rivoire, chef du projet du catalogue raisonné des expositions du Centre Pompidou et  Sonia Descamps, documentaliste à la Bibliothèque Kandinsky
16h Pause 
16h30 : L’exposition de répertoire ou comment revisiter l’exposition de référence, l’archive pour demain, animé par Cécile Tardy et Rémi Parcollet
  • Chiara Parisi, commissaire, L’exposition Marcel Broodthaers à La Monnaie de Paris
  • Stéphanie Rivoire (chef du projet du catalogue raisonné des expositions du Centre Pompidou). Rémi Parcollet, à propos de l’exposition Les Magiciens de la terre à Beaubourg 
Discussion
17h30 Conclusion générale : 
Du point de vue de l’Amérique du nord, Yves Bergeron, muséologue ; 

Les discussions seront animées par les organisateurs, le Palais des Beaux-arts, des membres de l’association Les Muséographes, le Master Expographie Muséographie, Cécile Tardy, professeur à Lille 3 et Noémie Drouguet, enseignante à l’université de Liège. 

mardi 11 février 2014

Une muséologie alternative ?

UNE MUsEOLOGIE ALTERNATIVE ? 
De nouveaux réseaux pour un développement durable des musées de territoire


Les musées de société et les écomusées, qui souhaitent donner à voir la vie rurale passée, sont souvent le résultat d’« envies de musées » : nombreux, ils ont été initiés et développés par des générations ayant encore une mémoire vive de ce qu’elles avaient connu enfants. Musée de la vie rurale ou musée des « vieux métiers », ils ont fait l’objet d’une patrimonialisation au moment même où les traces de cette vie rurale allaient s’effacer. Cet engouement pour tous ces établissements, souvent modestes, a créé une vitalité sur des territoires, grâce à un ancrage au travers d’expositions, mais aussi d’animations annuelles.
Ils se sont développés le plus souvent dans des zones rurales, au sein de petites communes. Les bénévoles, à l’origine de ces projets, ont du mal aujourd’hui à trouver un relais pour faire survivre ces lieux durablement dans un contexte économique de plus en plus difficile. En effet, la professionnalisation atteint aussi ses limites, au mieux avec un ou deux salariés, souvent précaires. La viabilité de ces sites est en jeu alors que les exigences sont de plus en plus importantes, tant en matière de conservation préventive, de présentation des collections que d’accueil et de services aux publics. 
Si des conservations ou coordinations départementales ou provinciales parfois existent en leur apportant un accompagnement technique ou financier, se pose la question récurrente de leur capacité à travailler en réseau comme réponse aux contraintes et aux exigences actuelles, notamment en termes de mutualisation de moyens et de compétences. Les rencontres organisées au Musée du Houblon de Poperinge proposeront de confronter des approches différenciées de la notion de réseau au travers de plusieurs études de cas : il s’agira notamment d’explorer comment de nouveaux partenariats peuvent être envisagés.
Les modèles de développement de différents sites structureront les communications et les échanges : faut-il se servir des lieux pour développer des approches renouvelées en prenant appui sur la professionnalisation ? quelles interprétations muséales pour quel public ? ou alors, ne faut-il pas se servir des lieux et des collections pour installer des dynamiques de vie collective et de créations en assumant de rompre explicitement avec le modèle de l’institution muséale classique, afin de développer un autre type d’équipement culturel ? Ne faut-il pas réinventer, insuffler un esprit nouveau et développer une nouvelle économie, sociale et solidaire, écoresponsable au service des territoires ? 
S’ils veulent demeurer des lieux de valorisation de la culture populaire et de savoir-faire traditionnels, ces musées doivent s’interroger sur leurs actions à un moment charnière d’une société, riche en mutations tant économiques, politiques, sociales, culturelles qu’écologiques. L’objet de ces journées sera de comparer les pratiques de part et d’autre de la frontière franco-belge, sur le territoire de la Flandre historique, tout en développant une approche plus transversale aux musées de société, condition indispensable à leur projet de développement. 

Les journées d’études s’inscrivent dans le cadre du projet INTERREG IV FLAMUSE dont la Province de Flandre occidentale est Chef de file. Il encourage notamment la collaboration entre des musées du territoire de la Flandre de part et d’autre de la frontière. Certains lieux seront visités et analysés pendant les journées pour permettre à la réflexion de s’appuyer sur des exemples concrets. 

Dans ce projet transfrontalier, les lieux suivants participent :

Musée de la vie frontalière / museum van het grensleven – Godewaersvelde (F)
Fransmansmuseum / Musée du Travail Saisonnier – Koekelare (B)
Ferme Galamé, Musée des jeux traditionnels / museum van volksspelen hoeve Galamé – Loon-Plage (F)
Bakkerijmuseum / Musée de la boulangerie – Furnes (B) 
Kasteel Beauvoorde / Château de Beauvoorde – Furnes (B)
Maison de la Bataille / huis van de slag bij de Peene – Noordpeene (F)
De Oude Kaasmakerij / Ancienne fromagerie – Passendale - Zonnebeke (B)
Hopmuseum / Musée du Houblon – Poperinge (B)
Maison Guillaume de Rubrouck / Willem van Rubrouck huis – Rubrouck (F)
Musée de la Vie Rurale / plattelandsmuseum – Steenwerck (F)
Musée rural flamand du Steenmeulen / Vlaams landbouwmuseum – Terdeghem (F)
Centre d’Histoire Locale / centrum voor lokale geschiedenis – Tourcoing (F)
Musée du Terroir / streekmuseum – Villeneuve d’Ascq (F)
Musée de Plein Air / openluchtmuseum – Villeneuve d’Ascq (F)
Musée des Arts et Traditions Populaires / museum van volkskunst en tradities –Wattrelos(F)
Nationaal Tabaksmuseum / Musée national du Tabac – Wervik (B)
Musée Jeanne  Devos / Jeanne Devos museum– Wormhout (F)



Vendredi 21 mars. Typologie de réseaux de musées de société. 

Le modèle de l’institution muséale avec des professionnels spécialistes pour chaque domaine de compétence est-il viable pour des musées de société, souvent associatifs ? Ne faut-il pas davantage penser mutualisations, synergies et réseaux ? N’y a-t-il pas d’autres modèles de développement muséal qui intégreraient de nouvelles fonctions et règles de fonctionnement ?

9h30-10h15 : Accueil Café
10h15 : Introduction et lancement des journées 
10h30 : Etat des lieux des musées de société sur le territoire transfrontalier

Animation : Marc Casteignau
Membre du conseil d’administration de la Fédération des Ecomusées et Musées de Société (FEMS) – Directeur, Conservateur de l’Ecomusée de la Grande Lande, Sabres
Lieven Lamote
Coordinateur du projet européen Flamuse – Vlamuse 
Le réseau transfrontalier de musées FLAMUSE – VLAMUSE. 
Olivier Verhaeghe
Chef de projet Afdeling Kenniscentrum, Westtoer
Présentation des résultats de l’étude comparative sur les publics du réseau des musées FLAMUSE 2013-2014.
Maxime Deplancke
Agent de développement Tourisme des Pays de Flandre
La coordination du festival « Musique au musée » par les Pays de Flandre 2007-2014.



12h30 : Déjeuner

14h30 : Diversité des Réseaux en France

Animation : Serge Chaumier
Responsable du Master Expographie-Muséographie, Textes et Culture, Université d’Artois, Arras
Michel Taeckens et des étudiants du Master MEM
Délégué Général, Association PROSCITEC Patrimoines et mémoires des métiers / Délégué Général de l’association Monique Teneur, Sauvegarde du Patrimoine Rural
Les enjeux de la montée en qualité des sites adhérents à PROSCITEC : audits-qualités et réseau.
Margot Frenea
Coordinatrice du Réseau des musées du Centre Régional de Culture Ethnologique et Technique de Basse-Normandie (CRéCET)
Isabelle Vergnaud-Goepp
Attaché de conservation, Conservation des musées du Parc naturel régional des Vosges du Nord

Vers un nouveau dispositif de Conservation des musées du Parc naturel régional des Vosges du Nord. 

Roger Desbiolles
Directeur de l’Ecomusée Paysalp, Viuz-en-Sallaz
Les actions de Paysalp pour inventer de nouvelles relations sociales.
Cécile Massot
Muséographe
Les conservations départementales françaises sont-elles des réseaux comme les autres ? Étude nationale des services au service du territoire.



Pause

16h30 : Propositions pour le développement de réseaux à géométrie variable
                   


Animation : Célia Fleury

Responsable du développement des musées thématiques, Département du Nord

Vincent Verbrugge
Directeur du Musée national du Tabac de Wervik
L’implication du musée dans plusieurs générations de projets transfrontaliers.

Jean-Pierre Renaux
Président de l’Association Musée de la vie rurale de Steenwerck
L’engagement du musée dans des réseaux diversifiés.

Benoît Warzée
Directeur de l’espace 36, Association d’Art Contemporain, Saint-Omer
Tête de réseau éphémère pour élargir la diffusion de l’art contemporain.
Jean-Marc Florin
Directeur de l’Union Régionale des Sociétés Coopératives et Participatives du Nord-Pas de Calais Picardie (URSCOP NPCP)
Scop et Scic dans le secteur culturel : compatibilité ? 



Samedi 22 mars. Inventer une nouvelle économie pour les musées de société ?

Le modèle sur lequel se sont développés les musées de société depuis trente ans semble à bout de souffle, notamment dans un contexte de crise du financement public. Dès lors, des questions se posent sur la pérennité d’un certain nombre de musées, et sur les choix qu’ils doivent faire pour envisager d’autres modes de développement. Si certains sont conduits à produire et à commercialiser eux-mêmes, sur le modèle du musée-atelier, d’autres cherchent, dans des structures mixtes, un subtil équilibre entre activités commerciales et culturelles, tandis que le choix de l’économie sociale et solidaire pour inventer un autre avenir représente une troisième voie. Quoiqu’il en soit, les sites devront sans doute prendre d’autres options que celles suivies par le passé.  
Les participants pourront découvrir la manifestation exceptionnelle organisée dans le Musée du Houblon de Poperinge en accueillant les producteurs depuis le 15 mars, invitant ainsi les publics à la découverte des produits locaux. 


9h00 : Présentation par le musée du Houblon de Poperinge de la manifestation  en cours et visite du musée
10h30 : Inventer de nouveaux modèles pour les musées de société ?

Animation :
Jean-Michel Tobelem
Directeur d’Option Culture


Olga Van Oost

Marc Jacobs

Collaboratrice des musées 
Directeur, FARO. Interface flamande pour le patrimoine culturel 

Les musées de société dans la politique du patrimoine culturel en Flandre.


Jody Herrero-Béconnier

Chargée de Mission, Ecomusée du marais vendéen, La Barre-de-Monts
Présentation d’une étude conduite sur les musées-ateliers.
Edouard Liagre
Luc Van Inghelandt
Vice-présidents, La Brasserie des savoirs
La Brasserie des savoirs : un projet d’invention d’une structure d’un nouveau genre.
Marie Spinelli-Flesch
Conservatrice, Directrice du musée des maisons comtoises, Nancray
Pour un musée solidaire et responsable.
Bram Wenes
Coordinateur, site Roussel, Menin
Le Jukeboxmuseum à Menin : un projet d’économie sociale et solidaire à la frontière.
Hugues de Varine 
Consultant en développement local
Eléments de prospective.
Discussions et échanges avec les participants



13h30 : Déjeuner libre


Conditions 
La participation aux journées est gratuite, mais une inscription préalable est demandée et ne comprend ni le transport, l’hébergement et les repas.

Inscription en ligne avant le 10 mars 2014



Contact 
Jessica DREVET
Service Développement des musées thématiques
Direction de la Culture
Département du Nord
Tél.:+33(0)3 59 73 81 68



samedi 21 décembre 2013

Le commissariat d'exposition


Journée d'étude dans le cadre des partenariats entre le Master Expographie Muséographie, l'Association Les Muséographes.
le 7 février 2014.

inscription ici :



Les rencontres annuelles de la muséographie
Le commissariat d’exposition


Journée d’étude
à la Maison du Projet du Louvre-Lens
Le vendredi 7 février 2014 / accueil à 9h30 


Le commissaire d’exposition occupe une place centrale dans le processus de conception et de réalisation d’une exposition, qu'elle soit temporaire ou permanente. Pourtant, vu de l’extérieur, sa place et son rôle restent souvent flous. 
Selon les domaines, les institutions ou simplement les circonstances, il est spécialiste du sujet traité ou pas, il appartient à l’institution porteuse du projet d’exposition ou pas, il peut endosser tout ou seulement partie du travail de conception muséographique, être responsable du budget ou pas... 
A partir de différents exemples de conduite d’un projet d'exposition, il s’agit de réunir les personnes oeuvrant dans le secteur de la muséographie, pour explorer durant cette première journée d’étude diverses mises en situation du commissariat d’exposition et lancer ainsi la réflexion, nourrir le débat et les échanges entre les acteurs de la profession.
La journée est co-réalisée en partenariat entre l’association Les Muséographes et le Master Expographie-Muséographie de l’Université d’Artois, et avec l’aide du Conseil Régional Nord-Pas-de-Calais. 



Programme de la journée du 7 février 2014



9:30 : Accueil
10:00 : Ouverture de la journée : Agnès Levillain (Présidente de l'association Les Muséographes). + Un représentant du Conseil Régional (sous réserve).

10:30 – 13h : Table ronde 1 Quelle place pour le commissaire ?, introduction et animation par Serge Chaumier. Présentation des études de cas :

Situation 1 : Yolande Bacot et Catherine Mariette, De la Grande Halle à l’exposition Méditerrannées Des grandes cités d’hier aux hommes d’aujourd’hui, dans le cadre de Marseille 2013. 

Situation 2 : Joanne Blanchet Dufour, Commissaire indépendant 

Situation 3 : Un représentant de l’association des Commissaires d’exposition associés (à confirmer)

Situation 4 : Denis Gielen, Commissaire & Jérôme André, assistant de production, L’exposition Tony Oursler. Phantasmagoria, au MAC’S Grand Hornu


Réflexions et lancement des échanges animés par Lydia Elhadad (association Les Muséographes) 


Déjeuner libre pour les participants


14:15-18:00 : Table ronde 2 : Le commissaire : un coordinateur ?, introduction et animation par Dominique Botbol (Universcience). 

Situation 1 :  Patrick Absalon : commissaire indépendant

Situation 2 : Michèle Antoine : Maison de l’Histoire européenne à Bruxelles

Situation 3 : Christine Bluard : Musée Royal de l’Afrique Centrale de Tervuren. 

Situation 4 : Pierre Duconseille (Universcience) L’exposition Jeu Vidéo

Le point de vu du scénographe : Pascal Payeur (scénographe)

Réflexions et lancement des échanges animés par Nathalie Puzenat (association Les Muséographes / Universcience).

Conclusion par Martine Thomas-Bourgneuf (association Les Muséographes)



Soirée proposée par le Louvre-Lens 
Nocturne du Louvre-Lens : ouverture des salles jusqu’à 21h 
Evènement le 7 février 2014 à 20h : initiation à la danse étrusque et bal costumé animé par le chorégraphe Cyril Viallon de la compagnie Les Caryatides : http://www.louvrelens.fr/nocturne-fevrier-2014. (inscription auprès du Louvre-Lens). 


Contacts 
Agnès Levillain : lesmuseographes@gmail.com


Inscription sur : 








Soirée organisée par le Louvre-Lens : 
Nocturne du Louvre-Lens : ouverture jusqu’à 21h 
Evènement le 7 février 2014 : initiation à la danse étrusque et bal costumé animé par le chorégraphe Cyril Viallon ce la compagnie Les Caryatides. Gratuit.



Contacts 
Serge Chaumier : serge.chaumier@univ-artois.fr
Agnès Levillain : lesmuseographes@gmail.com



jeudi 5 décembre 2013

Deuxièmes Rencontres scientifiques internationales du MuCEM


Deuxièmes Rencontres scientifiques internationales du MuCEM : du 5 au 7 décembre 2013 qui portent sur le thème : "Exposer, s'exposer : de quoi le musée est-il le contemporain ?"

Les étudiants du Master 2 en Expographie Muséographie ont pu en profiter durant la semaine d'étude passée en région PACA. 

Voir le programme complet ici :
http://www.mucem.org/sites/default/files/asset/document/mucem_livret_prog_int_flash_light72dpi.pdf

mardi 26 novembre 2013

Exposer l'écrit






Le Centre Régional du Livre du Nord Pas de Calais , la médiathèque et la ville d'Arras organise une journée sur l'exposition de l'écrit.
Journée à laquelle participe les étudiants du Master Expographie Muséographie.
Journée à l'Abbaye St Vaast, le mardi 26 novembre 2013.


Mettre en scène l'écrit
Mardi 26 novembre 2013 de 9h à 16h30
Palais Saint-Vaast 22, rue Paul Doumer 62 000 Arras
Participation gratuite
dans la limite des places disponibles

Confirmation indispensable
à l’adresse: inscription@crll-npdc.fr

contact:
élizabeth Berard
elisabeth.berard@crll-npdc.fr 03 21 15 69 72

Palais Saint-Vaast, Arras
Journée d’étude proposée par :
Le Centre régional des Lettres et du Livre
La Médiathèque d’Arras
La Médiathèque départementale du Pas-de-Calais


Mardi 26 novembre 2013


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Mettre en scène l’écrit, ou comment faire des bibliothèques des lieux de récits vivants autour d’œuvres littéraires ou de savoirs scientifiques; Comment, dans un espace donné, inventer
de nouveaux rapports entre des ressources documentaires et le public.

Modérateur de la matinée: Laurent Wiartdirecteur de la médiathèque d’Arras
Panorama des formes de présentation de l’écrit
Serge Chaumier
Professeur de muséologie à l'Université d'Artois
Isabelle RousseL
Maître de conférence de Littérature française, Commissaire d’exposition.
organiser et scénographier les collections perManentes
Laurent Matejko
une œuvre littéraire Mise en iMage et en espace Claude Simon
Alain Fleisher
écrivain, cinéaste, directeur du Fresnoy,
Studio national des Arts contemporains, Tourcoing

pause déjeuner
Modérateur de l’après-midi: Philippe GauChetdirecteur de la médiathèque départementale du Pas-de-Calais
présentation de projets scénographiques
Fabienne Dorey
Directrice du Scriptorial d’Avranches, Musée des manuscrits du Mont Saint-Michel
Aubane LuneL
Responsable de la mise en scène des collections, Réseau des médiathèques du Val d'Europe
Valérie DeLaCroix et Alain Friant
Architectes-scénographes, concepteurs de la scénographie de la librairie Cook & Book à Bruxelles
synthèse de la Journée
Pascal Allard
Conseiller livre et lecture, Drac Nord – Pas de Calais

fin de la Journée

jeudi 17 octobre 2013

Les Mondes de la Médiation à Paris 3


L'université de Paris 3 organise des rencontres sur la médiation culturelle du 17 au 19 octobre 2014.
Avec un programme alléchant.
Les étudiants du Master Expographie Muséographie volontaires y participent.
Voir ici
http://www.univ-paris3.fr/les-mondes-de-la-mediation-culturelle-233008.kjsp


mercredi 13 mars 2013

Parcours d'interprétation in situ




Conférence
Interprétation in situ du patrimoine naturel
Jeudi 21 mars 2013 – 9h-17h30
Complexe municipal de sports et loisirs (CMSL)
Marck (62)
La ville de Marck en Calaisis (partenaire du projet Maxigreen – Interreg IVA des 2 mers) organise, en association avec l’Université d’Artois, une journée d’échanges et de confrontation d’expériences consacrée à la mise en découverte du patrimoine naturel mêlant gestionnaires d’espaces naturels, professionnels du tourisme, prestataires, chercheurs et professionnels en formation.
La mise en connaissance des patrimoines naturels reste un enjeu majeur de la sensibilisation aux richesses de l’environnement Les techniques d’interprétation se sont diversifiées, les publics se sont démultipliés et les ressources disponibles s’enrichissent chaque jour. Ce forum, réservé aux professionnels du secteur, propose un tour d’horizon des outils et des méthodes pour une valorisation efficace des richesses naturelles sur votre territoire.
Cette journée se déroulera en deux parties :
               - Le matin : une séance plénière sur le rôle de l’interprétation et sur la méthode à suivre pour mettre en place votre stratégie de mise en découverte des espaces naturels
               - L’après-midi : une visite de site (le marais de Guînes récemment réhabilité et interprété) ou desateliers basés sur des expériences concrètes (« Les nouvelles technologies au service de la mise en découverte des sites naturels » et « Le mobilier extérieur créatif » / « Les mallettes pédagogiques ou l’autonomie des groupes ? » et « Guide Nature : captiver est mon métier ! »)
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Voir le programme :
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S’enregistrer à la conférence (150 places disponibles – Traduction simultanée en français et en anglais)
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Pour plus d’information :
Clovis Sabau au +33 (0)3 21 46 22 00